Cécile Ronc est une peintre qui vit et travaille à Montréal. Elle poursuit actuellement un projet de doctorat en recherche-création à l’Université du Québec à Montréal, et est diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Sa pratique picturale creuse l’idée de ce qu’elle nomme un géonirisme, autrement dit l’exploration des liens entre les qualités sensibles de la nature et les résonances que ces qualités ont le pouvoir de déployer en nous humains. Elle s’intéresse à l’écologie du regard que travaille une pratique de la peinture, et sa contribution à donner forme à une nouvelle culture du vivant, qui cherche à voir le monde vivant “pour lui-même”, c’est-à-dire sans projection de symbole et sans en faire le miroir d’une subjectivité humaine.
Cécile Ronc présente régulièrement son travail dans le cadre d’expositions solo et collectives. Son exposition solo Le luxuriant désert noir, à la Galerie d’art d’Outremont, présentait un corpus d’œuvres axé sur les liens entre la matière-peinture et la matière-paysage. Son exposition solo à la Galerie McClure, Le pays où l’on n’arrive jamais, se voulait une réflexion sur les liens entre paysages et mémoire. Son exposition solo Paysages sans têtes, à la galerie de l’Association Premier Regard, à Paris, présentait une série de toiles amorcée lors de sa résidence d’artiste à la Casa de Velázquez, cherchant à restituer les impressions successives d’un promeneur en mouvement, autrement dit à créer des compositions à l’image de la façon dont le regard fonctionne.